Méfiez-vous des apparences ? Ft. Tom

**• Date d'inscription** : 16/12/2021

Méfiez-vous des apparences ?

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] & Sirius Black

Tout ce que nous pouvons décider, c'est quoi faire du temps qui nous est imparti... Gandalf à Frodon au plein cœur de la Moria - Le seigneur des anneaux, La Communauté de l'anneau.

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Fondé dans les années 1980, soit quelques années après ce qui aurait dû être la fin de sa scolarité dans sa temporalité d'origine s'il n'avait fait effectuer malgré lui un énorme bond dans le temps, le club du Sphinx accueil – depuis sa création – des étudiants ayant des compétences avancées en astronomie, sortilèges, histoire de la magie, mais aussi en matière de transfiguration – plus communément nommée : métamorphose. Sirius, lui, ne vouait pas d'attachement profond à l'histoire de la magie ou à l'histoire tout court. Bien moins encore depuis qu'il avait eu la brillante idée de fouiller les archives et livres d'histoire afin de connaître le dénouement de tous les événements qui avait constitué l'histoire de sa propre existence, au travers les années d'une vie qu'il n'avait même pas encore vécue. Lors de son arrivée ici, on lui avait porté fortement déconseillé – pour ne pas dire interdit - de recourir à de telles recherches. Mais Sirius, fidèle à lui-même, n'en avait guère tenu compte - à regret finalement.

Outre son manque d'intérêt, donc, pour cette matière, Sisi s'avérait suffisamment douée dans les autres – chère à ce club – pour y être accepté. Il ne savait pas trop, ce qui l'avait poussé à rejoindre celui-ci, de prime abord. Mais il lui sembla évident, par la suite, que le manque de ses amis l'avait d'une façon ou d'une autre conduit à le rejoindre. Et puis, il fallait avouer que la plupart de ses membres en avait plus qu'assez de le voir traîner ici, sans y être invité – entre autres, sans avoir officiellement intégré le club.

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Avachis sur un fauteuil qui se trouvait là, le jeune Black faisait mine de lire un livre de sortilège, qu'il avait emprunté plus tôt dans la bibliothèque personnelle du club. Entre-temps, il avait retrouvé la plupart de ses amis. L'incorrigible James. Remus, l'éternel rêveur. La douce Lily. La tendre, amusante et charmante Marlène. Et même son cadet, Reggie – avec qui il parvenait – enfin – à nouer des liens à la fois plus saints, plus sincères et plus engagés qu'ils ne l'avaient jamais été avant aujourd'hui. Attristé par ses regrets qui ne le quitteraient probablement jamais, mais néanmoins reconnaissant pour ce cadeau que la vie, que Regulus lui-même, lui offrait, Sirius ne pouvait que s'en sentir plus léger. Pourtant, même en dépit de ce soulagement et de tout le reste finalement, il ne parvenait point à se concentrer sur sa lecture. Outre les diverses pensées qui traversaient son esprit en cet instant, il y avait certaines d'entre elles qui... Comment dire ? Qui était plus prenante que les autres ? Et pour cause : l'entièreté de celles-ci le menait sans cesse à une seule et même personne - la belle Marlène Mckinnon.

L'air béat, son attention fut soudainement attirée par l'arrivée d'un nouvel élève. Un Serpentard. Sirius était convaincu de l'avoir déjà croisé, plus d'une fois, dans les couloirs de l'école. Mais il ne connaissait strictement rien de lui. Rien de très étonnant à dire vrai. Ne faisant point partie du cercle respectif de l'un ou de l'autre, ils n'avaient pas pour habitude de se fréquenter. Pourtant, à chaque fois que Sisi le croisait, il éprouvait un drôle de sentiment à son égard. Sans pouvoir dire de quoi il s'agissait vraiment, le Black avait pris pour "habitude" de mettre cela sur le fait qu'il appartienne à la maison des serpents. Ce n'était pas très noble de sa part de faire cela, de la juger uniquement par les couleurs de sa maison, il en avait conscience. Honteux de sa bêtise, il éprouva tout à coup le besoin d'y "remédier".

- Tu fais aussi partie du club ou tu traînes juste dans le coin ?

Se hasarda-t-il simplement dans l'espoir d'entamer une discussion ? Quitte à avoir des aprioris sur quelqu'un, autant avoir des raisons valables pour "justifier" ces derniers. Mais là encore, il s'en voulut de penser une telle chose.

Fiche codée par Koschtiel