Tout ce que nous pouvons décider, c'est quoi faire du temps qui nous est imparti... Gandalf à Frodon au plein cœur de la Moria - Le seigneur des anneaux, La Communauté de l'anneau.
Envie de chocolat. Sérieusement, pensa Sirius, qui se levait en pleine nuit avec une envie de chocolat ? Les réponses à cette question pouvaient s'avérer étonnamment longue, mais il ne chercha même pas à en trouver deux ou trois, parce que la plus simple des réponses demeurait encore et tout simplement : lui. Oui, il avait envie de chocolat. Il ne savait pas pourquoi cette envie lui prenait si soudainement les tripes, mais il avait la drôle d'impression que sa vie en dépendait. Il n'y avait pourtant pas de Détraqueurs qui dormait sagement sous son lit... Mais Sirius commençait à soupçonner que la solitude ne lui réussissait guère. Ses amis, les autres maraudeurs lui manquaient plus que jamais. Alors, qui sait, peut-être qu'un morceau de chocolat parviendrait à soulager un peu cette absence qui lui causait indéniablement de la peine ? Et dans le pire des scénarios, il pourrait toujours s'enfiler la tablette entière en essayant de se consoler !
Quittant alors son dortoir en catimini, Sirius marcha sur la pointe des pieds jusqu'à ce qu'il eut atteint la Salle commune des Gryffondor. Celle-ci, au vu de l'heure tardive, était complètement déserte. Il s'en assura du moins en jetant rapidement un coup d'œil de part et d'autre de la salle, avant de finalement se changer en animagus. Sous cette forme - celle d'un grand chien noir, que beaucoup associés probablement à tort au Sinistrose - son pas était d'autant plus léger. Il se faufilerait donc beaucoup plus discrètement jusque dans les cuisines du château ainsi - ce qui lui éviterait peut-être de se faire prendre la main dans le sac. Car il ne savait que trop les risque qu'il encourait en se baladant impunément dans le château en pleine nuit. Et cela, sans même parler des risques qu'il faisait prendre à sa propre maison. Plus d'un ne lui pardonnerait sûrement pas d'avoir fait perdre des points à Gryffondor parce que Monsieur avait une furieuse envie de chocolat ! Et ainsi mettre en péril leur chance de gagner la coupe des quatre maisons. Il aurait bien soupiré à cette pensée, mais sous cette forme il n'aurait fait que mettre plein de bave sur ce pauvre tapi qui n'avait rien demandé. Alors il s'abstient.
Laissant cependant et en toute illogique à ce qu'il avait espéré plus tôt - concernant le tapi - il laissa sa langue pendre sur le côté de sa gueule, laissant forcément et bien malgré lui quelques gouttes de baves tomber sur ce fameux tapi. Néanmoins satisfait de cette métamorphose, car il ne pouvait nier qu'il adorait se pavaner sous les traits de ce bon vieux Patmol, il quittait à présent la tour, oubliant bien vite le mucus salivaire qu'il avait laissé dans son sillage.
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Sujet: Re: In search of chocolate (Théa) Jeu 21 Avr - 17:49
In search of chocolate. Sirius Black et Anthéa MacGregor
Le septième année. Ce n'est pas rien tout de même. Dans quelques mois je devrais faire mes bagages pour quitter définitivement le château qui m'a vue grandir et évoluer. Lorsque je suis arrivée pour la première année cette échéance me paraissait tellement loin que cela n'effleurait pas mon esprit un seul instant. Mais maintenant c'est plus proche que jamais. Alors, d'accord, c'est le début de l'année actuellement puisque la rentrée s'est faite il y a seulement deux semaines. Mais je me sens véritablement bien ici et je n'ai pas envie de devoir faire une croix sur tout cela. Certes j'aime la maison familiale mais je ne me sens pas tout à fait la même personne à Poudlard. Alors j'ai décidé de profiter à fond de cette dernière année. Je ne suis pas préfète mais cela ne me dérange pas, oui c'est un honneur d'avoir cette fonction mais je suis intimement persuadée de pouvoir être une bonne élève et une bonne personne sans cela.
La journée d'aujourd'hui s'avère bien remplie alors avant le repas je m'octroie une petite sieste réparatrice. En conséquence de quoi je suis pleinement en forme mais un peu en retard pour le repas. D'un pas le plus aérien possible je me glisse dans la grande salle et prend place auprès d'amis pour manger rapidement tandis qu'eux ont presque terminé. La soirée se passe tranquillement entre rédaction de devoirs et anecdotes sur les vacances d'été de chacun. Au moment de monter dans les dortoirs je n'ai bien évidemment plus sommeil alors lit à la faible lumière de ma baguette pour ne pas déranger mes compagnes de chambre. A minuit passé le roman est terminé et le besoin d'air se fait sentir. Ni une ni deux, je ne tarde pas à renouer avec les habitudes acquises il y a quelques années et me glisse sans bruit hors du dortoir.
Aucun bruit ne se fait entendre et pourtant tous les élèves et tous les professeurs sont présents entre ces murs, cela donne une curieuse impression mais j'ai appris à l'aimer. Les premières années je n'osais pas transgresser le règlement en sortant dans les couloirs après le couvre-feu. Et j'avoue que tous ces étages obscurs me faisaient un peu peur. Mais maintenant j'adore cette sensation, comme si ce mythique château m'appartenait. Baguette en main j'éclaire faiblement les alentours et m'oriente seulement de mémoire car la carte des lieux est comme imprimée dans mon esprit. Mes pieds se mettent en route naturellement et je n'ai pas vraiment de but précis, le hasard va se charger de choisir pour moi. De temps en temps j'aime aller à la tour d'astronomie pour sa vue époustouflante mais aujourd'hui le vent est un peu trop présent à mon gout. Témérité ne rime pas avec prise de risque tout de même.
Je suis brusquement sortie de mes pensées par une sensation étrange sous mon pied. M'agenouillant je remarque qu'à certains endroits les dalles usées par le passage de milliers d'élèves sont légèrement mouillées. Pourtant ce couloir est loin de celui régulièrement inondé par la célèbre Mimi. Intriguée par ce petit mystère je décide de suivre ces traces pour voir où elles mènent. Le tout en faisant attention à ne pas faire une rencontre impromptue avec le gardien des lieux. Après quelques petites minutes c'est la porte de la cuisine qui se dresse face à moi. Intriguée je l'ouvre sans bruit et éteint la lueur de ma baguette. Qu'est ce qui se trame ici?
Tout ce que nous pouvons décider, c'est quoi faire du temps qui nous est imparti... Gandalf à Frodon au plein cœur de la Moria - Le seigneur des anneaux, La Communauté de l'anneau.
La gueule entrouverte, laissant ainsi pleine liberté à sa langue qui pendait toujours sur le côté de celle-ci - tantôt à gauche, tantôt à droite - Sirius, sous les traits de Patmol, entamait sa course folle dans les escaliers en colimaçon de la tour des Gryffondor. Il avait toujours adoré ses escaliers qui tournaient sans arrêt, même si avec un petit cou dans le nez - souvenir de ses années précédentes à faire l'andouille auprès de ses amis en compagnie d'une bouteille de whisky pur feu - ces escaliers pouvait vite s'apparenter à une descente au enfer - ou à une monter semer d'embûches sur les pentes abruptes de la montagne du destin, selon le sens ou on désirait aller. À cette pensée, le cœur de Sirius se pinça légèrement. Pourquoi diable avait-il fallu que le destin choisisse de l'envoyer seul ici, sans ses amis ? Sans attaches ? Sans "bouée" de sauvetage ? Sans quelque chose de concret à laquelle il aurait pu s'accrocher ? Ce n'était pas qu'il perdait réellement pied, mais ce n'était pas évident de trouver sa place au sein d'un monde qui n'était pas le sein, pas vraiment.
Cavalant à présent en toute hâte dans le hall d'entrée, ne faisait guère attention à toutes les traces de bave qu'il laissait pourtant bel et bien dans son sillage - preuves fort compromettante de son passage ici en pleine nuit - l'animagus se rendait joyeusement jusqu'au cachot. Et heureusement que c'était pour du chocolat, autrement, il n'aurait sûrement trouvé que peu de plaisir à descendre là. Cet endroit était bien souvent empli de langue de vipère (Serpentard) et dans la mesure où leur Salle Commune ne se trouvait qu'à quelques pas des cuisines de l'école, ce n'était pas très étonnant finalement. Mais moins il en croisait, mieux il s'en portait. Par chance, à cette heure tardive, il serait vraiment malencontreux d'en croiser un ou qui que ce soit d'autres d'ailleurs ! Les seuls êtres dont il devait réellement se méfier, c'étaient les elfes de maisons, car dans ses cuisines, ils étaient maîtres. Et s'il y avait bien une chose qu'ils détestaient par dessus tout, c'était bien les petits fouineurs dans le genre de Sirius.
*Enfin !* Songea-t-il lorsqu'il finit par arriver face aux portes du "paradis" - mais ici, "la" porte en l'occurrence, puisqu'il n'y en avait qu'une en réalité. Remuant la queue, comme un imbécile heureux, Patmol redevient Sirius. Enfin, lorsqu'il fut de nouveau et suffisamment à l'aise avec son corps d'homme, il sortit sa baguette afin de déverrouiller la porte. Une fois à l'intérieur, il referma cette dernière avec soin et sans faire le moindre bruit - il se devait de se faire discret en ce lieu. *Le chocolat, le chocolat, le chocolat, le chocolat fichtre !* Finit-il par pester alors qu'il peinait à en trouver. C'était comme si les elfes de maison s'étaient évertués à tout dissimuler - à l'aide d'un charme probablement - toute la nourriture existante d'ordinaire ici. Un peu contrarié, mais loin d'être découragé, il continua attentivement ses recherches.</div>
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Sujet: Re: In search of chocolate (Théa) Ven 14 Oct - 17:10
In search of chocolate. Sirius Black et Anthéa MacGregor
Les escapades nocturnes dans le château c'est vraiment quelque chose que j'apprécie. Nous avons beau être des centaines répartis dans les différents dortoirs et appartements privés cela donne l'impression d'être seul ici. Mais en même temps il y a la petite point d'adrénaline qui est présente car il faut échapper au surveillant. Ma mère m'a souvent parlé du mythique Rusard accompagné de son chat Miss Teigne qui faisaient tous les deux régner la terreur chez les étudiants et en toute franchise je suis bien contente que la directrice McGonagal l'ai remplacé par quelqu'un de plus normal lorsqu'elle a prit ses fonctions. En à peu près quatre ans je n'ai jamais été surprise hors du dortoir et c'est un petit secret qui m'amuse, quelque part je m'en sens un peu fière. Enfin il faut bien rétablir la vérité car quelques personnes sont au courant, les fantômes. Mais ils savent tenir leur langue alors il n'y a pas de risque.
Comme toujours je fais attention à ne pas croiser le chemin d'un autre élève qui aurait lui aussi décidé d'être hors de son dortoir à une heure non autorisée. Mais ce soir un petit mystère fait son apparition puisque de petites flaques d'eau sont présentes à intervalles réguliers dans un couloir. Intriguée je me met à suivre ce chemin semblable à celui du Petit Poucet dont un conte moldu raconte les aventures. La peur ne m'effleure pas une seule seconde, le monde est sur maintenant que Voldemort est définitivement mit hors course et même si il y a parfois quelques attaques d'anciens adeptes du seigneur des ténèbres il faut bien avouer que les choses sont calmes depuis vingt ans. Et puis, Poudlard est l'endroit le plus sur au monde, il ne faut pas l'oublier. Ce petit jeu de piste amène jusqu'à la porte des cuisines, intriguée j'y entre après avoir éteint la lumière qui émane de ma baguette magique. Aucun bruit ne se fait entendre alors ce ne sont pas les elfes de maisons qui sont venus faire des heures supplémentaires.
Mes yeux se sont habitués à la pénombre et j'avance doucement entre les étagères et les fourneaux. Finalement une silhouette se découpe dans l'obscurité. Visiblement il s'agit d'un garçon, probablement en sixième ou septième année vu sa carrure. Ses cheveux sont sombres et je ne parviens pas à identifier d'autre signe distinctif vu le manque de lumière. Mais ce qui est certain c'est que c'est un élève puisque dans l'une de ses mains se trouve une baguette magique qui dispense une très faible luminosité. L'inconnu ouvre les placards les uns après les autres et cherche méticuleusement quelque chose. Vu les soupirs agacés qu'il laisse échapper de temps en temps il ne trouve pas ce qu'il souhaite. Bien décidée à ne pas me montrer je recule dans l'ombre aussi silencieusement qu'un chat et prend le chemin de la sortie de la cuisine. La meilleure manière de garder un secret c'est de ne pas en parler et je compte appliquer cet adage, personne ne doit savoir que je me promène ainsi dans les couloirs de manière relativement fréquente.
Alors que la porte est en vue je me dis que finalement je vais aller dans une autre partie du château pour ne pas risquer de croiser cet importun quand il regagnera sa chambre. Déconcentrée, je ne remarque pas une porte de placard laissée ouverte et mon genou s'y cogne sans aucune doucement, un léger grognement de douleur m'échappe et en voulant me rattraper au plan de travail je glisse et termine au sol. Décidément, la maladresse fait son grand retour au pire moment. Pour la discrétion c'est bel et bien loupé et cela ne m'étonnerais pas que l'inconnu surgisse d'une seconde à l'autre.
Tout ce que nous pouvons décider, c'est quoi faire du temps qui nous est imparti... Gandalf à Frodon au plein cœur de la Moria - Le seigneur des anneaux, La Communauté de l'anneau.
Fouillant çà et là, à la recherche de tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à du chocolat, Sirius tentait de s'armer de patience - bien que celle-ci semblait cruellement lui faire défaut en cet instant. Difficile ne pas faire preuve d'agacement lorsque l'envie se mêle à la frustration. Il savait que cette envie soudaine et irrésistible de chocolat, n'était qu'une manière - inconsciente - pour lui, de penser à autre chose qu'à tout le désordre qu'il y avait dans sa vie. La solitude ou encore le manque de ses amis. Peu accoutumé à de tels changements, si brusques, qui plus est, Sirius parvenait parfois à se consoler avec des sucreries. Mais peut-être devrait-il penser à se ravitailler au village de Pré-au-Lard un de ces jours - histoire de ne plus avoir à chercher à dévaliser, en vain, les cuisines de ce bon vieux château.
Découragé, mais non pas résigné pour autant, le jeune Black décida de s'accorder une courte pause, de réfléchir davantage sur le fonctionnement de la magie utilisé ici pour dissimuler la nourriture. Peut-être qu'un simple revelio suffirait à faire réapparaître tout cela ? S'interrogea-t-il quand, tout à coup, boum badaboum ! Quelque chose ou quelqu'un venait de s'écraser au sol. Le léger grondement qui se fit entendre, ne tarda pas à éclaircir le doute du jeune homme quant au "quelque chose" ou au "quelqu'un"qui se trouvait là. S'avançant prudemment, baguette en main, Sirius illumina à nouveau cette dernière à l'aide d'un Lumos avant de la pointer en direction du nouvel arrivant.
- Pris sur le fait, pour citer notre charmant concierge. S'amusa-t-il en abaissant un peu sa baguette pour ne pas l'aveugler.
Sirius tendit ensuite une poignée de main en direction de la demoiselle afin de l'aider, si elle le désiré, a ce relevé. Il ne connaissait pas cette dernière, mais il était presque certain de l'avoir déjà croisé dans la salle commune des Gryffondor - c'était donc une comparse de sa maison. Peut-être, alors qu'il n'avait pas de raison de se méfier d'elle et c'était sans doute possible pour cette raison qu'il enchaîna, mine de rien, sur ces quelques mots :
- Maintenant que tu es, tu ne voudrais pas m'aider à trouver du chocolat ?
Sujet: Re: In search of chocolate (Théa) Lun 19 Juin - 16:17
In search of chocolate. Sirius Black et Anthéa MacGregor
Ce qui, au départ, n'était qu'une sortie hors du dortoir des Gryfondor pour me changer les idées est en train de devenir une mauvaise soirée. Depuis des années que je pratique cette activité nocturne de ballade je connais tous les méandres du chateau et le plus secret de ses couloirs. Jamais je n'ai croisé personne de vivant, mes interractions avec les différents fantomes sont bien évidemment une catégorie à part. Soit c'est de la chance soit c'est le talent mais jamais encore les surveillants ne m'ont attrapée. D'après ma mère à son époque c'était un homme particulièrement anthipathique du nom de Monsieur Rusard et il était accompagné d'une chatte au caractère tout aussi excécrable. Heureusement les temps changent. Enfin, tout cela pour dire que jusqu'à présent tout s'est toujours très bien passé. Mais peut-être que je me suis trop reposée sur mes lauriers puisque la fatalité vient de me rappeller à l'ordre. Cette bonne vieille amie la maladresse vient de faire son grand retour alors que j'aurais préféré qu'elle s'en abstienne. Pour la première fois je ne suis pas la seule élève en dehors du dortoir et je m'apprête à changer de zone pour éviter tout problème mais c'est à ce moment là que je tombe et révèle ma présence. Il n'y a plus qu'à espérer que l'autre visiteur nocturne soit sourd mais cela a peu de chance d'arriver.
En effet, une poignées de secondes plus tard, alors que je repousse la porte de placard qui m'a trahie, des pas s'approchent et une voix murmurre la formule "lumos". Une faible clarté émane alors d'une baguette pointée vers moi et permet de distinguer un jeune homme aux cheveux bruns habillé de noir. Il semble plutôt amusé de la situation puisque sa voix est moqueuse. Il est néanmoins prévenant puisqu'il détourne sa baguette afin que je n'ai pas la lumière dans les yeux, il va même jusqu'à tendre la main pour me proposer son aide. Histoire de récupérer un peu de dignité je me lève rapidement par mes propres moyens et vérifie d'un geste machinal que ma baguette est bien dans ma poche et n'en est pas sortie pendant cette chute.
-Toi aussi tu es pris sur le fait alors.
Il est vrai que c'est un peu faible comme répartie mais cela a le mérite d'être vrai et il ne pourra rien dire contre ça. On dirait d'ailleurs que la situation présente l'amuse puisqu'il ne fait pas mine de vouloir partir, le fait d'être surpris en dehors de son dortoir ne semble pas l'émouvoir outre mesure. A sa question je ne peut pas m'empêcher d'émettre un petit rire étouffé.
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